Interview de votre administratrice bien aimee

Publié le par Stéphanie

Nom : Bregeon

Prenom : Stephanie

Date de naissance : 6 decembre 1980.

Lieu de naissance : Tours.

Occupation : Etudiante baroudeuse.

Chere Stephanie, parlez-nous un peu de votre cursus universitaire, qui a ce que l'on m'a dit, n'a pas ete rectiligne ?

En effet, apres avoir obtenu mon bac en 1999, j'ai suis entree en deug d'histoire de l'art a l'universite de Tours, dans le but avoue de devenir archeologue. Mais 4 mois de cours et quelques cours d'archeologie plus tard, je me suis rapidement apercu que je n'avais pas ma place dans cette filiere. Passionnee par l'histoire depuis toujours, j'ai choisi de me reorienter au second semestre, et c'est ainsi que j'ai commence mon parcours d'historienne.

Quant a l'archeologie, cette vocation est passee aux oubliettes ! Je ne me sentais pas en phase avec le metier, qui ne consiste pas a decouvrir des tombeaux egyptiens ou des cites incas enfouies dans la jungle tous les jours. Il s'agit plus de tessons de poteries ou de trous de poteaux, a partir desquels il faut deduire quelque chose, amphore romaine ou hutte gauloise. Un domaine dans lequel excelle mon amie Stephanie, qui elle, a ca dans la peau.

Quel diplome avait vous obtenu en Histoire ?

J'ai obtenu ma maitrise en 2004, apres avoir passe cette annee en Espagne, a Valladolid, comme Erasmus. 

Qu'avait vous fait par la suite ?

Je me suis inscrite en Master 2eme annee d'histoire, mais, a cette epoque, je sentais depuis longtemps que je n'avais pas trouve ma voie. J'avais deja essaye d'incorporer une ecole de journalisme en juin 2004, sans succes. Ma preparation en espagne n'avait pas porte ses fruits. J'etais bien trop eloignee de la France a ce moment-la pour pouvoir avoir une quelconque chance. Imaginez l'epreuve des photos, a part le mariage de l'heritier du trone espagnol avec Letizia Ortiz, je n'en ai reconnu aucune. Et je ne vous parle meme pas de l'epreuve de grammaire !

Quoiqu'il en soit, a la rentree 2004, j'ai decide de me donner un an pour savoir ce que je voulais faire. Au cours de cette annee, j'ai repris ma place au sein de la redaction sportive de la Nouvelle Republique du centre-Ouest, j'ai travaille dans un fast-food, j'ai rejoint mon amie Lise, stagiaire au Laos, pendant 15 jours, et j'ai travailler comme jeune fille au-pair dans une formidable famille anglaise, au cours de l'ete 2005. Entre temps, j'ai decouvert le Master Langue et Marches des Medias Europeens, et j'ai decide de m'y inscrire. Apres l'acceptation de mon dossier, j'ai integre l'Universite de Bourgogne.

Parlons maintenant de votre gout pour le voyage. D'ou vous est venue cette passion ?

Je ne saurais le dire. J'ai toujours senti que c'etait en moi. Peut etre que les recits de marin de mon pere (NB : il a ete militaire sur le porte-helicoptere la Jeanne d'Arc, et a fait deux fois le tour du monde) sont a l'origine de ce phenomene. Lorsque je suis partie en Espagne, j'ai senti que quelque chose, qui dormait depuis toujours, s'etait declenchee. Et depuis, c'est vrai, j'ai la bougeotte : l'Espagne, le laos, la Thailande, l'Angleterre et maintenant l'Indochine et la Chine. Tout cela en moins de trois ans.

Qu'est ce qui fait, selon vous, la difference entre vous et un touriste ordinaire ?

Pour commencer, j'ai, la plupart du temps, vecu dans les pays que j'ai traverse. L'Espagne, 9 mois, l'Angleterre 2 mois. Au Laos, Lise etant d'origine laotienne, j'ai cottoye a la fois le milieu des expatries et les populations locales. J'ai meme eu le plaisir d'etre invitee 3 jours dans sa famille.

J'ai par consequent toujours ete en contact direct avec les habitants et la culture de chacun de ces pays. Et, autant que faire se peut, j'ai appris la langue locale. Je parle maintenant l'anglais et l'espagnol couramment, et j'avoue esperer en connaitre bien plus. J'ai decouvert qu'en etant sur place, on en apprend dix fois plus que sur les bancs d'une ecole francaise. A commencer par les gros mots ! (rires)   

Parlez-nous maintenant de votre projet, qui vous a conduit en Asie.

C'est une longue et curieuse histoire qui a pris naissance dans les couloirs de l'Universite de Dijon au mois de novembre. Avec ma camarade de classe, Cecile, nous nous sentions assez frustrees depuis ce debut d'annee. Notre filiere etant tres jeune (moins de 2 ans), beaucoup de choses n'etaient pas organisees,voire incoherentes. Notre recherche de stage dans un media etranger ne donnait pas beaucoup de resultats non plus, et cela nous procurait beaucoup d'angoisse. Et un jour, apres une apres-midi de recherches Internet infructueuse, dans ce fameux couloir ou l'on se disait au revoir, Cecile m'a lance, en rigolant : "j'aimerai etre mon propre patron". Et j'ai replique : "Pourquoi pas ?". Voila comment notre projet a vu le jour en quelques minutes. Le lendemain, nous etions dans un cafe pour le peaufiner. C'etait un samedi soir.

Pourquoi l'Asie ? Pourquoi les medias de langue francaise ?

L'Asie est apparue comme une evidence. C'etait dans cette region que je cherchais mon stage. J'avais vraiment beaucoup aime l'an passe et je souhaitais vivre la-bas une experience plus intense. Pour Cecile, c'etait aussi une evidence. Sa grand-mere est vietnamienne, et elle n'a jamais eu l'occasion de connaitre le pays de ces ancetres. 

Concernant les medias de langue francaise, nous n'avons pas chercher longtemps non plus le theme de notre projet. Nous devions obligatoirement faire un stage dans les medias, et nous avons eu la curiosite de savoir comment et pourquoi des journaux, des televisions, des radios en francais continuaient a exister, alors que notre langue a largement ete eclipsee par l'anglais, dans l'usage. Notre idee etait de les rencontrer pour le leur demander et d'integrer les informations recoltees dans une etude et un site internet. Ce qui nous a manque dans notre recherche de stage, nous souhaitons qu'avec ce projet nous pourrons le combler, et informer un maximum de personnes interessees. 

 

Cela a t-il ete facile a mettre en place ?

Non, loin de la. Nous avons vraiment connu de grandes periodes de doutes, ou nous etions a deux doigts de laisser tomber. Mais nous avons toujours cru en la solidite de notre projet et nous avons perseverer. Notre universite nous avait mis au defit de trouver des financements et une convention de stage signe avec une entreprise, pour conserver notre statut de stagiaire. Nous avons repondu a toutes leurs exigences, et nous avons su interesser des ames charitables, qui nous ont donne un vrai coup de pouce : Gregory Wegmann, Tu Doan, Madame Ha, Frederic sebag, Pierre Bregeon... Nous ne les remercierons jamais assez, je crois.

Mais la preuve est faite que tout est possible avec du courage et de la volonte. sans oublier un peu d'astuce !

Qu'attendez-vous de ce voyage de quatre mois ?

J'espere m'enrichir et enrichir les gens que j'aurais rencontre, car je crois que les meilleurs echanges ce sont qui se font dans les deux sens. Je souhaite aussi vivre une experience unique et inoubliable. Je pense, alors que je ne suis qu'au debut de ce voyage, que c'est deja le cas, car notre projet en soi est innovant, surtout dans le milieu universitaire. Je l'avoue egalement, je souhaite que ce projet va m'aider a me lancer dans la vie active et va m'ouvrir de nombreuses portes.

Ca a ete un projet tres difficile a monter, mais je ne regrette pas tous ces efforts ! 

Merci Stephanie Bregeon.

 

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
B
à Stéphanie<br /> j'ai parcouru avec bcp d'interets votre blog(bien structuré et enrichissant et je sens en vs l'ame d'une journaliste. Merci pr l'amitié que vs portez à ma fiffille cécile . J'ai confiance en vs 2 et suis persuadé que vs allez ns faire partager votre voyage et vos aventures . Gardez sérénité et confiance en vs et dites vs bien que vs avez une chance énorme de cotoyer des cultures uniques avec des peuples attachants . Vs allez vs fabriquer des souvenirs inoubliables et des modes de pensées différentes..Pour vs l'aventure continue et pour Cécile ça commence ...A bientot :je vous suis ds vos blogs. Amicalement : Je vs fais une bise à chacune.
Répondre